Le coach est tenu d’observer une certaine éthique, s’il ne voudra pas faillir à un devoir d’honorabilité professionnelle. Il n’y a pas de métier aussi délicat que le sien, en ce sens qu’il contrôle les modes de pensée et les agissements des gens. Les normes de bonne conduite et de pratique professionnelle du coaching sont prescrites dans la charte des coachs professionnels.
Coaching, un métier soumis à un code de déontologie rigoureux
Le coaching personnel et professionnel, qui explore les moyens efficaces et opportuns pour amorcer le plein épanouissement des facultés de l’individu, doit être exercé en accord avec les principes conventionnels fixés par le cercle de métier. S’il a le moyen de renforcer le mieux-être des clients, le coach d’affaire ou de vie peut tout aussi bien anéantir leur moral. Les règles déontologiques applicables au métier sont les suivants :
1- Exigence de confidentialité
Quand le client expose ses problèmes personnels au cours des séances de coaching, la déclaration sera tenue sous le sceau du secret. Le coach s’abstiendra de divulguer à une tierce personne toute information qui lui ait été transmise, sous forme verbale ou écrite, ou encore moins d’utiliser ces informations à des fins de détournement ou d’exploitation commerciale. Il ne s’autorisera jamais à publier des données nominatives, sans avoir reçu l’accord du client.
2 – Exigence d’intégrité professionnelle
Le coach s’engage à maîtriser de manière infaillible les connaissances et les disciplines qui ont trait à sa profession. Il mettra tout son apport de ressources, de talents et d’expériences au service des clients qui solliciteront ses conseils. Il observera des règles strictes d’intégrité, de confiance, d’objectivité et de professionnalisme dans l’exercice de son métier.
- Intégrité :
Le contrat de coaching est établi en toute transparence, dans la mesure où le coach dévoilera ses titres, ses qualifications et ses balises professionnelles au client, avant d’entamer toute collaboration. Il devra aussi informer le client s’il détient ou non un label certifié qui apporte une preuve formelle de ses compétences.
- Confiance :
Le coach est tenu de présenter explicitement au commanditaire ou à tout client les dispositions contenues dans le contrat de coaching. Il mettra l’accent sur les conditions tarifaires, l’organisation horaire de l’intervention ainsi que le lieu de déroulement des actions de coaching. Le principe de confiance n’est plus respecté, si le coach a délibérément caché une stipulation du contrat, qui aurait fait désister le client, s’il en avait eu conscience.
- Objectivité :
C’est au coach d’estimer si le temps départi à la réalisation du coaching est cohérent avec les objectifs et les résultats attendus. Le déploiement des moyens techniques et matériels requis pour l’atteinte de ces résultats est également sa responsabilité.